IPE8- L'imagerie à la rescousse de la clinique à propos d'une observation
 
C THEMAR-NOEL M WIOLAND, P TERDJMAN,JP CHAUMlEN (Paris)
 
Au cours d'un stage de gymnastique de 9 heures par semaine Claire dit avoir eu une
« petite entorse » de la cheville droite traitée par le port d'une chevillère.
 
Devant la persistance de la gène,cette adolescente de 12 ans et demi est conduite en
milieu spécialisé.
 
On apprend abrs que cette jeune fille se « tord » la chevillle tantôt droite tantôt gauche à
la marche avec depuis peu,une gène telle, que la pratique de la gymnastique a été
interrompue et le déplacement ne se fait qu'à l'aide de béquilles.
 
Cette adolescente est extravertie,anxieuse,paraissant «comédienne » mais se plaint d'une
douleur en avant de la malléole exerne de type lancinant,calmée par la prise d'anti -
inflammatoire non stéroidien.La marche est impossible,le membre est froid,présentant
une amyotrophie significative du mollet (3cms).La mobilisation active et passive de la
chevillle comme de l'enssemble du pied est normab.La force musculaire est
normab.Enfin, bs mobilisations effectuées contre résistance sont normales.Devant la
normalité de l' examen clinique et radiographique et après élimination des diagnostics
différentiels, il est proposé une scintigraphie.Celb-ci objective une zone d'hyperfixation
astragalienne.Ce résultat associé à la symptomatologie douloureuse devenue nocturne et
au tableau clinique des fausses entorses nous fait évoquer la possibilité d'un ostéome
ostéoide.Ce dernier sera confirmé par l'examen tomodensitomètrique ainsi que par
l'examen anatomopathologique.
 
Après éxérèse, notre adolescente a repris toutes ses activités sportives sans aucune
restriction et sans « entorse »