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- Le but de ce travail est de mettre en perspective
l'utilisation de la scintigraphie osseuse
- au coeur de l'arbre décisionnel diagnostic.
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- La complexité anatomique et fonctionnelle du
pied conduit à une grande variété de
- pathologies aux masques trompeurs: leur diagnostic
clinique et radiologique peut
- errer en l'absence de l'apport de renseignements
métaboliques osseux du fait de la
- scintigraphie.
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- La scintigraphie osseuse aux diphosphonates
marqués, c'est d'abord une autre
- approche des pathologies spécifiques de
l'enfant et de l'adolescent. Cet examen permet:
- - d'apprécier directement l'activité
métabolique des cartilages de croissance,
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- - de faire le diagnostic et mesurer
l'évolutivité d'une ostéochondrose
ou de
- toute autre pathologie microtraumatique,
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- - d'objectiver la tolérance fonctionnelle
d'une synostose.
- La scintigraphie osseuse, c'est aussi une imagerie
discriminante pour l'exploration:
- - des pathologies tumorales (sarcomes,
ostéomes ostéoides...),
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- - des infections (simple cellulite, ostéite ou
ostéoarthrite ?),
- - des formes froides ou chaudes d'algodystrophie.
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- Dans toutes ces situations que nous chercherons
à illustrer, il faut souligner soit la
- grande valeur prédictive négative de la
scintigraphie, soit sa grande valeur
- d'orientation dans le choix d'autres examens
d'imagerie tels que la TDM et l'IRM.
- Grâce à la scintigraphie, le clinicien
va pouvoir affirmer l'organicité, orienter ou
- redresser l'étiologie, prédire
l'évolution ou l'extension des lésions et
déjouer les pièges
- radiologiques.
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