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- L'arthroscanner de la cheville chez l'enfant et
l'adolescent inspire le plus souvent
- l'indifférence car on le classe dans les
examens non seulement douloureux mais qui
- peut être avantageusement remplacé par
d'autres techniques d'imagerie non
- invasives.
- L'arthroscanner, sous couvert d'une antalgie simple
maintenant bien maîtrisée,
- permet d'étudier l'état
capsulo-ligamentaire et ostéocartilagineux de la
cheville.
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- L'indication principale est représentée
par une pathologie méconnue qui est les
- séquelles d'entorse de la cheville de
l'enfant. L'arthroscanner permet de faire la part de
- l'instabilité par rapport aux séquelles
d'entorse. Il permet d'étayer son diagnostic
- d'opérabilité en mettant en
évidence les corps étrangers
intra-articulaires tout en
- recherchant des brèches ligamentaires.
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- Il faut cependant bien préciser la place de
cet examen par rapport aux radiographies
- conventionnelles, aux clichés dynamiques,
à l'échographie et à la
scintigraphie.
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- L'opacification de l'articulation tibio-tarsienne
apporte un sang neuf sur les délicats
- rapports entre instabilité et vraies
séquelles d'entorse démembrant un imbroglio
- intellectuel et permettant d'adapter la tactique
chirurgicale aux lésions observées.
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