|
|
|
|
Depuis très longtemps l'arthrodèse a dominé le traitement des lésions dégénératives ou rhumatismales de la cheville.
De nombreux essais d'arthroplastie n'ont pas été courronnés de succès ce qui fait que l'arthrodèse est toujours apparue comme le traitement de choix de ces lésions.
Cependant, un certain nombre d'implants disposant notamment de patins mobiles permettent d'espérer de meilleurs résultats et peuvent être proposés chez certains patients comme alternative à l'arthrodèse.
Le progrès dans la conception des implants, la certification de la technique opératoire et la meilleure connaissance des causes d'échec ont permis d'améliorer les résultats des prothèses de cheville qui doivent avoir une place dans l'arsenal thérapeutique des lésions dégératives rhumatismales de la cheville.
Les indications respectives de l'arthrodèse et de la prothèse doivent tenir compte d'un certain nombre d'éléments permettant un choix thérapeutique satisfaisant:
- I'existence ou non d'antécédents septiques - l'uni ou la bilatéralité des lésions (PR) - âge du sujet et son désir de conserver une mobilité - I'existence d'autres lésions d'autres articulations notamment au niveau de la sous astragalienne, etc...
Tous ces éléments sont à prendre en compte et nous dégageons les différentes indications respectives de ces deux techniques. Ces indications seront bien sûr relatives et seront soumises aux progrès de l'une ou de l'autre technique.
Il nous semble cependant que plutôt qu'une conccurence, une complémentarité dans l'arsenal thérapeutique devrait être dégagée permettant un choix thérapeutique mieux adapté à chaque malade |