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Les lésions ostéochondrales du dôme du talus (L.O.D.A.) ont fait l'objet depuis 1856 de très nombreuses publications mais il faut reconnaître à BERNDT et HARDY le mérite de leur avoir appliqué un mécanisme traumatique précis, en fonction de leur localisation, médiale ou latérale. Toutefois, si la classification en quatre stades qu'ils proposent reste parfaitement applicable aux lésions fraîches, elle l'est beaucoup moins pour les lésions vieillies, pour lesquelles il convient plutôt d'utiliser la classification F.O.G. proposée récemment par DORE. La prise en charge thérapeutique des L.O.D.A. a bénéficié largement ces dernières années du développement de l'arthroscopie de cheville et nous voudrions en rapporter ici les résultats de notre propre expérience, a travers l'analyse d'une série de 31 patients ayant bénéficié d'une arthroscopie talo-crurale dans le service du Pr CHAUVEAUX entre 1988 et 1998. Il s'agissait de 11 femmes et 20 hommes d'âge moyen 31,8 ans. La notion d'un traumatisme était retrouvé 25 fois et dans ces cas, le diagnostic de L.O.D.A. a été posé en moyenne 16 mois après le traumatisme. Les patients ont tous bénéficié d'un bilan radiographique standard, 24 d'un arthro-scanner et 9 d'une IRM. Tous sauf 4 ont pu être classés au moyen des classifications précitées. Tous ont bénéficié d'une arthroscopie thérapeutique: arthrolyse instrumentée initiale suivie d'une exérèse simple 28 fois, associée à un curetage 11 fois et à un comblement par spongieux prélevé sur le tibia 6 fois.
Tous les patients ont bénéficié d'un suivi prospectif; et à la révision à 54 mois (6 à 115 mois) ils ont été évalués cliniquement et radiologiquement. 22 (72%) étaient satisfaits ou très satisfaits, 5 (17%) déçus et 3 (10%) mécontents.
Ces résultats comparables à ceux de la littérature, nous confortent dans le choix de la technique arthroscopique pour traiter ces lésions particulières de la cheville.
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